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Voici les derniers ouvrages mis en vente
 

LAUDE J. / LEIRIS M. / GUILLAUME P. / FENEON F.

RENCONTRE AVEC L’ART NEGRE - LA SCULPTURE NEGRE ET L’ART MODERNE - OBJETS RITUELS DOGON - IRONT-ILS AU LOUVRE ?

Toulouse 1999 / 2000, parution limitée
Broché
Prix:  39,00 €
Localisation: ART PRIMITIF > AFRIQUE... > Afrique / Généralités
 

Jean Laude, spécialiste des rapports entre l’art africain et l’art occidental, nous retrace l’histoire d’une rencontre, qui donnera naissance à une nouvelle esthétique, et révolutionnera l’art.
-  Paul Guillaume, marchand de tableaux, collectionneur, éditeur et critique d’art, fut l’une des figures majeures de l’avant garde artistique du début du siècle et sa grande passion demeura l’art africain, dont il organisa la première exposition en 1917.
-  Michel Leiris, au cours de l’expédition Dakar-Djibouti, fit la rencontre du peuple Dogon (Mali), et étudia leurs rites les plus secrets.
-  Félix Fénéon, écrivain, critique et collectionneur d’art, dirigea en 1920 une enquête dans le "Bulletin de la Vie artistique", interrogeant les personnalités de l’époque à propos de l’entrée des arts primitifs au musée du Louvre. Ces textes permettent de restituer le débat à l’occasion de l’ouverture d’une salle dédiée aux arts premiers.

 
 

Réf. Tribal-youBooks  : [10/865]
Auteur(s)
:

Titre  :

RENCONTRE AVEC L’ART NEGRE - LA SCULPTURE NEGRE ET L’ART MODERNE - OBJETS RITUELS DOGON - IRONT-ILS AU LOUVRE ?

Type d'ouvrage 
:Ouvrage généraliste ou thématique
Editeur  : Editions Toguna, Toulouse,  1999 / 2000
Broché , sous emboitage carton, in-12, 11 x 15.5 cm
ISBN 2-913243-15-0
Contenu
: Contenu : Coffret de 4 Volumes :
-  Vol.I : "Rencontre avec l’art nègre" de Jean Laude, 48 pp.
-  Vol.II : "La sculpture nègre et l’art moderne" de Paul Guillaume, 32 pp.
-  Vol.III : "Objets rituels Dogon" de Michel Leiris, 24 pp.
-  Vol.IV : "Iront-ils au Louvre ? Enquête sur des arts lointains" de Félix Fénéon, 24 pp. Comporte quelques photographies et gravures monochrome.
Informations
 complémentaires
: parution limitée
Poids 
: Poids : 260 g
Etat de l'ouvrage 
: Très bon état
Prix 
: 39,00 €
Localisation  : ART PRIMITIF > AFRIQUE... > Afrique / Généralités
 

Jean Laude, spécialiste des rapports entre l’art africain et l’art occidental, nous retrace l’histoire d’une rencontre, qui donnera naissance à une nouvelle esthétique, et révolutionnera l’art.
-  Paul Guillaume, marchand de tableaux, collectionneur, éditeur et critique d’art, fut l’une des figures majeures de l’avant garde artistique du début du siècle et sa grande passion demeura l’art africain, dont il organisa la première exposition en 1917.
-  Michel Leiris, au cours de l’expédition Dakar-Djibouti, fit la rencontre du peuple Dogon (Mali), et étudia leurs rites les plus secrets.
-  Félix Fénéon, écrivain, critique et collectionneur d’art, dirigea en 1920 une enquête dans le "Bulletin de la Vie artistique", interrogeant les personnalités de l’époque à propos de l’entrée des arts primitifs au musée du Louvre. Ces textes permettent de restituer le débat à l’occasion de l’ouverture d’une salle dédiée aux arts premiers.

 
 

 

GANAY S. de

LES DEVISES DES DOGONS

Paris 1941, édition originale, parution limitée
Relié
VIII + 218 p p. , 23 photos n/b , IX pl. n/b , 2 in-texte plans, 2 in-texte cartes
Prix:  87,00 €
Localisation: ART PRIMITIF > AFRIQUE... > Mali
 

Le présent ouvrage fait partie d’une série de travaux destinés à exposer les documents ethnographiques recueillis au Soudan français, chez les Dogons des Falaises de Bandiagara, au cours des Missions Griaule (Dakar-Djibouti de 1936/1937 - Sahara-Soudan en 1935 - Sahara-Cameroun de 1936/1937) et Lebaudy-Griaule (Niger-Lac Iro de 1938/1939). Ces travaux concernent en particulier les institutions religieuses de cette population. Ces devises s’octroient également aux êtres mythiques, aux animaux, à certains objets et, d’une manière générale, à tout ce qui est porteur de force vitale (nyama). Leur déclamation a sur cette force un effet direct, comparable en quelque manière à celui du sacrifice. Il a donc paru utile de publier sur les devises de Dogons une étude particulière qui traite d’un aspect les plus importants du "nyama", notion fondamentale de la religion des populations des falaises nigériennes.

 
 

Réf. Tribal-youBooks  : [20/864]
Auteur(s)
:

Titre  :

LES DEVISES DES DOGONS

Type d'ouvrage 
:Ouvrage généraliste ou thématique
Editeur  : Institut d’Ethnologie (Musée de l’Homme), Université de Paris / Travaux et Mémoires de l’Institut d’Ethnologie. - XLI, Paris,  1941
Relié reliure percaline vert foncé, demi chagrin à coins de l’époque, dos lisse orné, tête dorée (reliure de Barast). Très bon état , , in-4, 18 x 27 cm
Contenu
: Contenu : VIII + 218 p p., 23 photos n/b, IX pl.n/b, 2 in-texte plans, 2 in-texte cartes, biblio.
IX planches hors texte illustrées de documents photographies en noir et blanc, appendice + index : analytique - des noms propres - des noms géographiques - des auteurs cités - des figures et des planches photographiques, système de transcription
Informations
 complémentaires
: édition originale, parution limitée
Ouvrage épuisé, très rare et recherché des collectionneurs et des scientifiques pour son étude exhaustive concernant " Les Devises des Dogons ".
Poids 
: Poids : 760 g
Etat de l'ouvrage 
: Très bon état
Prix 
: 87,00 €
Localisation  : ART PRIMITIF > AFRIQUE... > Mali
 

Le présent ouvrage fait partie d’une série de travaux destinés à exposer les documents ethnographiques recueillis au Soudan français, chez les Dogons des Falaises de Bandiagara, au cours des Missions Griaule (Dakar-Djibouti de 1936/1937 - Sahara-Soudan en 1935 - Sahara-Cameroun de 1936/1937) et Lebaudy-Griaule (Niger-Lac Iro de 1938/1939). Ces travaux concernent en particulier les institutions religieuses de cette population. Ces devises s’octroient également aux êtres mythiques, aux animaux, à certains objets et, d’une manière générale, à tout ce qui est porteur de force vitale (nyama). Leur déclamation a sur cette force un effet direct, comparable en quelque manière à celui du sacrifice. Il a donc paru utile de publier sur les devises de Dogons une étude particulière qui traite d’un aspect les plus importants du "nyama", notion fondamentale de la religion des populations des falaises nigériennes.

 
 

 

NEWTON D.

MASSIM

Art of the Massim Area, New Guinea

New York 1975, parution limitée
Agrafé
48 p., 76 ill. n/b , 3 dessins , 3 cartes
Prix:  69,00 €
Localisation: ART PRIMITIF > OCEANIE
 

« Massim » - Son origine et son peuple, l’importance de son influence sur la répartition de son étendue géographique et ses routes commerciales dont les échanges qui avaient fonction de diagnostique de l’institution de la culture ont suscités une attention intense de la part des anthropologues pour la grande complexité des relations commerciales appelée "Kula". Le "Kula" peut être considéré comme le cadre d’appui de cette activité ou aussi existant qu’un prétexte pour lui, alors que le "Kula" en lui-même n’était pas une opération purement commerciale. L’Art de la région Massim en Nouvelle-Guinée, son art et le surnaturel, son art et l’histoire. La répartition des types de proue de pirogue en Nouvelle-Guinée et dans la Mélanésie occidentale ainsi que dans l’est de la Mélanésie et de la Polynésie.

 
 

Réf. Tribal-youBooks  : [6/862]
Auteur(s)
:

Titre  :

MASSIM

Art of the Massim Area, New Guinea

Type d'ouvrage 
:Ouvrage généraliste ou thématique
Editeur  : The Museum of Primitive Art, New York,  1975
Agrafé , , in-4, 21.5 x 28 cm
ISBN 0-912294-44-2
Contenu
: Contenu : 48 p., 76 ill. n/b, 3 dessins, 3 cartes, biblio.
Informations
 complémentaires
: parution limitée
Ouvrage épuisé et recherché pour son étude bien complète et thématique sur l’art Massim en Nouvelle-Guinée
Poids 
: Poids : 260 g
Etat de l'ouvrage 
: Très bon état
Prix 
: 69,00 €
Localisation  : ART PRIMITIF > OCEANIE
 

« Massim » - Son origine et son peuple, l’importance de son influence sur la répartition de son étendue géographique et ses routes commerciales dont les échanges qui avaient fonction de diagnostique de l’institution de la culture ont suscités une attention intense de la part des anthropologues pour la grande complexité des relations commerciales appelée "Kula". Le "Kula" peut être considéré comme le cadre d’appui de cette activité ou aussi existant qu’un prétexte pour lui, alors que le "Kula" en lui-même n’était pas une opération purement commerciale. L’Art de la région Massim en Nouvelle-Guinée, son art et le surnaturel, son art et l’histoire. La répartition des types de proue de pirogue en Nouvelle-Guinée et dans la Mélanésie occidentale ainsi que dans l’est de la Mélanésie et de la Polynésie.

 
 

 

GRIFFIN D. / SPECHT J.

PIECES OF PARADISE

Sydney 1988, parution limitée
Agrafé
48 p., 1 ill. n/b , 84 ill. coul. , 2 photos coul. , 1 cartes
Prix:  16,00 €
Localisation: ART PRIMITIF > OCEANIE
 

"Pièces de Paradis" - Ces objets façonnés du Pacifique ont attiré les collectionneurs étrangers pendant plusieurs siècles, mais ils restent encore et toujours des objets d’art importants pour les habitants des îles du Pacifique eux-mêmes.

 
 

Réf. Tribal-youBooks  : [6/858]
Auteur(s)
:

Titre  :

PIECES OF PARADISE

Type d'ouvrage 
: Revue
Editeur  : The Australian Museum Trust, Supplement N° 1, Sydney,  1988
Agrafé , , in-4, 21.5 x 29 cm
ISBN 0 7305 4598 9
Contenu
: Contenu : 48 p., 1 ill. n/b, 84 ill. coul., 2 photos coul., 1 cartes
Informations
 complémentaires
: parution limitée
Publication épuisée et peu courante
Poids 
: Poids : 260 g
Etat de l'ouvrage 
: Très bon état
Prix 
: 16,00 €
Localisation  : ART PRIMITIF > OCEANIE
 

"Pièces de Paradis" - Ces objets façonnés du Pacifique ont attiré les collectionneurs étrangers pendant plusieurs siècles, mais ils restent encore et toujours des objets d’art importants pour les habitants des îles du Pacifique eux-mêmes.

 
 

 

HABERLAND E.

THE CAVES OF KARAWARI

Les Caves du Haut Karawari

New York 1968, parution limitée
Broché
180 p. , 105 pl. n/b , 1 cartes
Prix:  90,00 €
Localisation: ART PRIMITIF > OCEANIE
 

Catalogue de la première exposition concernant les sculptures "karawari" du Sepik avec une présentation et une qualité des photographies de Bill Viola qui en font une publication tout à fait exceptionnelle.


En 1968, avec la publication du professeur Eike Haberland :"Les Grottes du Karawari", plus d’une centaine de figures à crochets anciennes et érodées, à l’aspect extraordinaire, font irruption sur la conscience collective des collectionneurs occidentaux d’art océanien. Pour la première fois le monde extérieur avait la chance de voir des dizaines de figures à crochets finement sculptées qui se tenaient à peu près à un mètre ou plus de hauteur. Ces figures ont été découvertes dans des grottes et abris sous roche entre les collines rocheuses de la rivière supérieure du Korewori, un affluent du moyen Sepik. Ce qui rend cette découverte d’autant plus extraordinaire pour le monde de l’art était le fait que les habitants de la région du Korewori (ou Karawari) n’étaient pas des jardiniers et des pêcheurs intensifs comme les peuples iatmul et Chambri, mais étaient surtout des chasseurs-cueilleurs qui se nourrissaient dans le forêt, les rivières et les collines pour trouver leur nourriture. L’ensemble de leur population était d’environ 200 et était minuscule en comparaison avec les populations d’arts traditionnels du Sepik plus connus des peuples Iatmul, Sawos et Chambri dont chacun d’eux avait de grands villages et qui ensemble étaient de plus de 10000. Les habitants du Korewori se réunissent en petites colonies ou villages comprenant quelques maisons présidées par une plus grande maison, celle du culte des hommes (tambaran haus). Ils ont longtemps eu quelques petits jardins de taro, mais comme la majeure partie de la région de Sepik leur aliment principal est le sagou, un palmier cultivé qui requiert l’une des formes d’agriculture les moins intensives. Les palmiers se développent pendant sept à quinze ans et nécessitent un minimum de soins, peut-être quelques heures chaque année, plus on sarcle et taille plus la récolte est grande, mais les terres marécageuses du Korewori produisent en abondance du sagou avec peu d’effort horticole. La chasse, qui est une activité beaucoup plus intensive, excite les intérêts des hommes et renforce le sens de leurs prouesses et de leur masculinité individuelles et collectives. Ces figures à crochets (appelés Aripa ou Yipwon, selon la forme et peut-être le but) avaient été par le passé célébrés dans le "tambaran haus" en tant qu’élément du rituel de chasse offrant un moyen d’attirer la bonne fortune sur la chasse. Plus tard, elles ont été amenées aux abris sous roche et de petites grottes de la montagne au-dessus des colonies où les figures pourraient ainsi relier les chasseurs et leurs familles au jeu qui était beaucoup recherché. Ici, les figures à crochets ont résidé pendant des décennies et des siècles protégées des éléments par les collines rocheuses. Cette association de figures à crochets avec les esprits ou les démons -comme l’anthropologue suisse Christian Kaufmann les a appelé- signifiait que les peuples Korewori auraient traditionnellement laissé ces figures tranquille par crainte que tout contact avec elles causerait la maladie ou de mauvaise chasse. Ce n’est seulement qu’après l’arrivée des missionnaires blancs et de quelques patrouilles du gouvernement que les hommes du Korewori ont laissé ces précieuses incarnations d’esprits de chasse pour être vues des étrangers. La plupart abandonnèrent la Communauté, lorsque les missionnaires convertirent les habitants de purifier celle-ci de tout ce qui était associé aux idoles traditionnelles. C’est ainsi que les sculptures quittèrent la communauté pour entrer dans le monde international de l’art. Cela seulement parce que de nouvelles croyances chrétiennes "Korewori" semblaient incompatibles avec les idées et les coutumes antérieures.

 
 

Réf. Tribal-youBooks  : [6/856]
Auteur(s)
:

Titre  :

THE CAVES OF KARAWARI

Les Caves du Haut Karawari

Type d'ouvrage 
:Ouvrage généraliste ou thématique
Editeur  : D’Arcy Galleries, New York,  1968
Broché , , 14 x 33.5 cm
Contenu
: Contenu : 180 p., 105 pl.n/b, 1 cartes
105 objets présentés et photographiés pleine page, index
Informations
 complémentaires
: parution limitée
Textes en anglais, français et allemand. Ouvrage thématique épuisé et rare.
Poids 
: Poids : 510 g
Etat de l'ouvrage 
: Très bon état comme neuf
Prix 
: 90,00 €
Localisation  : ART PRIMITIF > OCEANIE
 

Catalogue de la première exposition concernant les sculptures "karawari" du Sepik avec une présentation et une qualité des photographies de Bill Viola qui en font une publication tout à fait exceptionnelle.


En 1968, avec la publication du professeur Eike Haberland :"Les Grottes du Karawari", plus d’une centaine de figures à crochets anciennes et érodées, à l’aspect extraordinaire, font irruption sur la conscience collective des collectionneurs occidentaux d’art océanien. Pour la première fois le monde extérieur avait la chance de voir des dizaines de figures à crochets finement sculptées qui se tenaient à peu près à un mètre ou plus de hauteur. Ces figures ont été découvertes dans des grottes et abris sous roche entre les collines rocheuses de la rivière supérieure du Korewori, un affluent du moyen Sepik. Ce qui rend cette découverte d’autant plus extraordinaire pour le monde de l’art était le fait que les habitants de la région du Korewori (ou Karawari) n’étaient pas des jardiniers et des pêcheurs intensifs comme les peuples iatmul et Chambri, mais étaient surtout des chasseurs-cueilleurs qui se nourrissaient dans le forêt, les rivières et les collines pour trouver leur nourriture. L’ensemble de leur population était d’environ 200 et était minuscule en comparaison avec les populations d’arts traditionnels du Sepik plus connus des peuples Iatmul, Sawos et Chambri dont chacun d’eux avait de grands villages et qui ensemble étaient de plus de 10000. Les habitants du Korewori se réunissent en petites colonies ou villages comprenant quelques maisons présidées par une plus grande maison, celle du culte des hommes (tambaran haus). Ils ont longtemps eu quelques petits jardins de taro, mais comme la majeure partie de la région de Sepik leur aliment principal est le sagou, un palmier cultivé qui requiert l’une des formes d’agriculture les moins intensives. Les palmiers se développent pendant sept à quinze ans et nécessitent un minimum de soins, peut-être quelques heures chaque année, plus on sarcle et taille plus la récolte est grande, mais les terres marécageuses du Korewori produisent en abondance du sagou avec peu d’effort horticole. La chasse, qui est une activité beaucoup plus intensive, excite les intérêts des hommes et renforce le sens de leurs prouesses et de leur masculinité individuelles et collectives. Ces figures à crochets (appelés Aripa ou Yipwon, selon la forme et peut-être le but) avaient été par le passé célébrés dans le "tambaran haus" en tant qu’élément du rituel de chasse offrant un moyen d’attirer la bonne fortune sur la chasse. Plus tard, elles ont été amenées aux abris sous roche et de petites grottes de la montagne au-dessus des colonies où les figures pourraient ainsi relier les chasseurs et leurs familles au jeu qui était beaucoup recherché. Ici, les figures à crochets ont résidé pendant des décennies et des siècles protégées des éléments par les collines rocheuses. Cette association de figures à crochets avec les esprits ou les démons -comme l’anthropologue suisse Christian Kaufmann les a appelé- signifiait que les peuples Korewori auraient traditionnellement laissé ces figures tranquille par crainte que tout contact avec elles causerait la maladie ou de mauvaise chasse. Ce n’est seulement qu’après l’arrivée des missionnaires blancs et de quelques patrouilles du gouvernement que les hommes du Korewori ont laissé ces précieuses incarnations d’esprits de chasse pour être vues des étrangers. La plupart abandonnèrent la Communauté, lorsque les missionnaires convertirent les habitants de purifier celle-ci de tout ce qui était associé aux idoles traditionnelles. C’est ainsi que les sculptures quittèrent la communauté pour entrer dans le monde international de l’art. Cela seulement parce que de nouvelles croyances chrétiennes "Korewori" semblaient incompatibles avec les idées et les coutumes antérieures.

 
 

 
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